Le projet de la Google Car, qui consiste à construire une voiture capable de se déplacer toute seule sur la voie publique sans l’aide d’un conducteur, a perdu des ingénieurs-clés. Une contrariété temporaire pour Google.

Il y a du mouvement chez l’équipe en charge du projet Google Car. Alors que la firme de Mountain View estime qu’il lui faut encore cinq ans de développement avant de pouvoir mettre véritablement en circulation ses voitures capables de se déplacer sans l’aide d’un conducteur — un délai qui permettra au passage de laisser du temps à la législation de se mettre à jour –, trois récents départs viennent contrarier ses plans.

Selon les informations du New York Times, Chris Urmson, le directeur du projet Google Car et principal responsable technique, a fini par quitter l’entreprise après sept années de bons et loyaux services. Sa décision survient au moment où deux autres ingénieurs de la firme qui étaient là depuis un petit moment, Dave Ferguson et Jiajun Zhu, deux spécialistes de la vision industrielle, ont aussi plié bagage.

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Ces départs, s’ils ne peuvent être perçus que comme des pertes dommageables pour le futur de Google Car, seront très vite compensés par de nouveaux recrutements. Ceux-ci ont d’ailleurs déjà lieu : rappelons par exemple que Google a fait appel à John Krafcik, un spécialiste du secteur automobile, avec à son actif la direction de la branche américaine de Hyundai pendant cinq ans.

Depuis 2010, Google planche sur des voitures qui n’ont plus besoin de l’assistance d’un conducteur pour circuler sur la voie publique. Le projet avait fait sensation puisque le véhicule, équipé par des tas de détecteurs de mouvement, mais aussi un GPS, des radars, des caméras et un ordinateur de bord, avait montré sa capacité à rouler au milieu de la circulation et à atteindre une vitesse de déplacement de 100 km/h.

À la suite de la présentation de cette initiative, Google a fait parcourir à ses prototypes des dizaines de milliers de kilomètres et amélioré progressivement sa technologie pour qu’elle soit capable de gérer de plus en plus d’évènements sur la route. Cette activité médiatique a servi aussi de déclencheur pour le reste de l’industrie automobile, qui s’est elle aussi très vite engouffrée dans ce créneau.

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