Fin septembre 2008, le médiateur norvégien (ombudsman) chargé de défendre les consommateurs scandinaves avait donné jusqu’au 3 novembre à Apple pour apporter des explications convaincantes sur les raisons pour lesquelles il n’était toujours pas possible de lire des chansons achetées sur iTunes sur d’autres baladeurs que l’iPod. Confronté à une fin de non recevoir par Apple, il a ensuite porté plainte devant le Conseil du marché, chargé de faire respecter le droit de la consommation en Norvège, dans l’attente d’un jugement en début d’année.
Mais le 6 janvier, Apple a annoncé un accord avec les quatre majors de l’industrie musicale pour retirer les DRM sur iTunes. Emboîtant le pas d’EMI avec plus d’un an de retard, Warner, Universal et Sony BMG ont accepté qu’Apple commercialise leur musique sans verrou. La Norvège a pris acte de cette décision, et décidé de retirer sa plainte. « Nous n’avons plus aucune raison de les poursuivre« , a ainsi assuré Bjoern Erik Thon, l’ombudsman scandinave.
Vraiment plus aucune ?
Pour justifier sa plainte, Thon avait expliqué l’an dernier que le fait d’imposer sur iTunes un DRM lisible uniquement par les baladeurs d’Apple était une distorsion de concurrence préjudiciable aux consommateurs. Il avait également pointé du doigt l’iPod, qui n’est au contraire pas capable de décrypter d’autres DRM que son propre format FairPlay.
Or FairPlay est toujours utilisé pour la vidéo, également vendue sur iTunes. Les consommateurs scandinaves qui achètent des clips sur iTunes ne peuvent pas les lire avec un autre appareil qu’un dispositif vendu par Apple, et ceux qui possèdent un iPod ne peuvent pas lire d’autres vidéos protégées que celles d’iTunes. Le consommateur, qui croit que les DRM ont été retirés sur l’ensemble d’iTunes ne le réalise pas encore.
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