L’on connaît déjà le peu de respect qu’entretient Christine Albanel pour les organisations et les individus qui s’opposent au projet de loi Création et Internet qu’elle commencera à défendre demain mardi à l’Assemblée Nationale. Notre demande d’ouverture d’une enquête parlementaire à son rencontre rebondissait, déjà, sur des propos infamants qu’elle avait tenu à l’encontre de supposés « groupuscules » qui défendraient les libertés fondamentales contre la riposte graduée. Ce week-end, la ministre de la culture est montée un cran au dessus.

Selon une dépêche AFP qui a mystérieusement été modifiée depuis, Christine Albanel aurait résumé la Quadrature du Net à « cinq gus dans un garage qui font des mails à la chaîne« .

Le collectif, qui organise notamment l’opération de black-out du net français et demande (avec succès) aux internautes de contacter massivement leurs députés pour leur demander de s’opposer au projet de loi, a réagi aux propos. « Nous sommes flattés de tant d’attention de la part du ministère ! Cela prouve que l’action des nombreux citoyens épris de liberté qui contactent leurs députés commence à porter ses fruits. Cela révèle la peur de la ministre de se retrouver confrontée aux réalités techniques et à l’opinion des citoyens« , a indiqué à PC Inpact Jérémie Zimmermann, le porte-parole de la Quadrature.

A quelques heures de l’ouverture des débats, les députés sont inondés d’e-mails argumentés qui leur demandent de rejeter la loi Création et Internet. Le ministère a donc une stratégie aussi simple que détestable dans une démocratie : discréditer l’adversaire. Il faudra mieux, cependant, à l’hémicycle.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !