Amanda Lear est sans aucun doute une femme intelligente. Si si. On ne devient pas chanteuse, animatrice et actrice parlant couramment cinq langues (le français, l’anglais, l’allemand, l’italien et l’espagnol) sans avoir un minimum d’intelligence. Ce qui n’empêche pas de dire n’importe quoi.

Ainsi dans Voici, Amanda Lear s’en est prise (c’est à la mode) à Internet, et en particulier à la liberté d’expression offerte par le réseau mondial. « C’est vrai qu’Internet ça me rend folle« , a-t-elle confessé au magazine. « Si je dis dans un magazine que Claire Chazal a les pieds plats, elle peut me faire un procès. Mais si j’écris sur Internet que le Président de la République est un con, y’a pas de problème. C’est un espace de liberté mais à l’arrivée, ça devient n’importe quoi. Je vous le dis franchement, je rêve qu’on interdise ce truc« .

L’animatrice semble croire comme dans à la préhistoire du net qu’Internet est une zone de non-droit où l’on peut dire tout et n’importe quoi sur n’importe qui. Sauf que l’exemple qu’elle donne est très mal choisi, puisque Claire Chazal a justement réussi à condamner l’éditeur d’un site internet qui avait laissé en ligne des commentaires jugés diffamatoires.

Quant au Président de la République, on ne peut sans doute pas impunément le traiter de con sur Internet, puisqu’on ne peut pas non plus traiter ses ministres de menteurs. Une internaute qui avait écrit « ouh la menteuse » sous une vidéo de Nadine Morano avait été retrouvée et convoquée au poste de police, obligeant même la secrétaire d’Etat à rétropédaler devant le ridicule de la situation.

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