C’est désormais une évidence, les réseaux sociaux sont la nouvelle distraction des internautes. Grâce à ces espaces, chacun peut retrouver ses amis, s’en faire de nouveaux, partager ses goûts ou encore afficher ses passions. D’aucuns pensent même que le social a pris une nouvelle dimension grâce à Internet.

Mais d’où vient un tel engouement ? Est-ce parce que nous avons tous un côté exhibitionniste ou bien parce que nous cherchons avant tout à retrouver nos proches ? C’est peut-être ni l’un ni l’autre. En effet, Adam Penenberg s’est entretenu avec Paul J. Zak, un spécialiste de « neuroéconomie ». Et selon lui, nous fréquentons les réseaux sociaux avant tout pour les bienfaits qu’ils nous procurent.

Celui-ci a découvert que les réseaux sociaux ont la faculté de déclencher une hormone très particulière dans notre organisme, l’ocytocine. Cette substance a des vertus très intéressantes chez l’être humain, puisqu’elle augmente notamment la confiance en l’homme. Ainsi, l’ocytocine introduirait un état de confiance vis-à-vis d’autrui, ce qui est manifestement l’idéal lorsqu’on se trouve sur un réseau social.

Et selon Paul J. Zak, ce phénomène serait particulièrement visible sur certains réseaux sociaux actifs et dynamiques, comme Twitter. D’ailleurs Adam Penenberg s’est d’ailleurs livré à une expérience en compagnie de Paul J. Zak pour constater le phénomène. Il s’est donc mis à tweeter sous la surveillance de Paul J. Zak, et six semaines plus tard, celui-ci est revenu avec les résultats.

« Entre deux prélèvements de sang espacés de 10 minutes, mon niveau d’ocytocine est monté à 13,2 % […]. Pendant ce temps, mes hormones de stress cortisol et corticotrope (ACTH) ont baissé de 10,8 % et 14,9 % respectivement. »

« Zak m’a expliqué que ces résultats étaient liés, et que la libération de l’ocytocine pendant mon expérimentation de Twitter a réduit mes hormones de stress« . Et d’ajouter : « le cerveau interprète le tweet comme si la personne interagit directement avec une personne que vous appréciez ou pour laquelle vous avez de l’empathie » a surenchéri Paul J. Zak.

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