En début d’année, Peter Sunde présentait son tout nouveau projet de rémunération des créateurs sur Internet, Flattr. Selon l’ancien porte-parole de The Pirate Bay, ce service a pour ambition de participer à la rémunération de la création à travers un système de micro-paiement dans lequel les internautes seraient en première ligne. Et tout comme le mécénat global, le financement sur Flattr se fait sur la base du volontariat.
Mais pourquoi limiter le principe de Flattr au seul Internet ? Pourquoi ne pas exporter cette idée en dehors du réseau ? Ce sont sans doute les idées qui ont commandé à la création de FlattrIRL (IRL pour In Real Life ou Dans la Vraie Vie), un service mis au point indépendamment du projet porté par Peter Sunde. En bref, FlattrIRL veut appliquer le système de micro-paiement de Flattr aux créateurs et aux œuvres situés hors de la sphère numérique.
Pour l’heure accessible en version alpha, le service s’appuie sur les codes QR, ces fameux codes-barres en deux dimensions. Pour être financé, le créateur associe un code QR à son œuvre et lie l’ensemble à son compte Flattr. De cette façon, il suffit qu’un individu équipé d’un smartphone scanne le code QR et indique le montant qu’il est prêt à débourser.
Avec ce système, il est possible d’apposer un code QR sur n’importe quel projet. Le site explique par exemple qu’un peintre peut afficher des codes QR près de ses tableaux, ou bien qu’une association peut imprimer le code sur des flyers. Les possibilités semblent très vastes.
FlattrIRL sera-t-il un jour intégré directement à Flattr ? À en croire Peter Sunde sur Twitter, l’idée d’un code QR est présente depuis un moment au sein de l’équipe de développement. Selon l’ancien porte-parole, une version interne devrait voir le jour prochainement.
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