Chose promise, chose faite. Né comme une simple idée au mois de mai et rapidement financé par un afflux sans précédent de dons de ses futurs utilisateurs, le projet Diaspora est désormais réalité. Mercredi soir, l’équipe de Diaspora a publié la toute première version publique du code source du réseau social à la Facebook, basé sur des logiciels libres et qui laisse surtout à l’utilisateur le contrôle de ses propres données. « A partir de maintenant, nous allons travailler étroitement avec la communauté pour améliorer et solidifier Diaspora« , indiquent les promoteurs.
Comme Facebook, Diaspora permet aux utilisateurs de créer un profil, de communiquer par des « murs » de messages, ou de poster des photos et d’en partager entre amis. Mais contrairement au site de Mark Zuckerberg, Diaspora n’est pas un service en ligne centralisé où toutes les données sont hébergées à distance dans des batteries de serveurs. Ici, le service fonctionne en étoile, à la manière d’un réseau P2P, de sorte que chaque utilisateur héberge lui-même ses propres données ou celles de ses amis, soit chez lui, soit sur un serveur de son choix.
Pour le moment, le graphisme et les fonctionnalités sont bien sûr limités. Mais les possibilités s’étendront par un système d’API autour du noyau, qui constitue l’essentiel de ce qui a été développé jusqu’à présent. « Diaspora est à l’état d’embryon, mais les idées sont là« , résume l’équipe du projet qui souhaite « faire un outil simple et fonctionnel pour le partage contextuel« .
D’après ce que l’on peut lire et voir sur les différentes captures d’écran publiées, les discussions et le partage de photos se font d’abord par la création de sortes de hubs appelés « aspects », mais il faudra tester pour bien comprendre la chose. L’ensemble des communications sont chiffrées, à l’exception des photographies qui le seront prochainement.
La première version grand public sera publiée au mois d’octobre. Pour faciliter la transition, le support de Facebook sera directement intégré.
Le code source peut être téléchargé sur Github, sous licence GNU AGPL 3.0.
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