Au printemps dernier, Apple annonçait la quatrième version de son système d’exploitation mobile iOS. À cette occasion, la firme dévoila également sa stratégie dans le domaine de la publicité avec iAd, sa nouvelle régie publicitaire. Avec ce nouveau cadre, l’entreprise récupère 40 % des revenus publicitaires générés dans les applications mobiles.
Et de s’attaquer de front à Google sur ce marché. En novembre dernier, Google avait déboursé 750 millions de dollars pour s’offrir AdMob. Un rachat qui a incité Apple à riposter en achetant Quattro Wireless, une agence de publicité mobile rivale, pour 275 millions de dollars. Nouveau signe des tensions qui parcourent les relations des deux sociétés américaines.
Mais alors que Steve Jobs affirmait en avril dernier que la stratégie d’Apple serait plus intéressante pour les annonceurs et plus rentables pour les développeurs, la directrice générale de Yahoo a profité d’un entretien accordé à Reuters pour s’en prendre à l’iAd. Et contester le modèle économique choisi par la firme de Cupertino dans la publicité mobile.
« Cela va s’effondrer. Les annonceurs ne vont pas accepter ce type de contrôle. Apple veut la maîtrise totale sur ces publicités » a-t-elle lancé, en référence aux critiques généralement formulées à l’égard d’Apple et de son système particulièrement verrouillé. Des propos qui font référence à la clause 3.3.9 – modifiée depuis – de l’accord de licence avec les développeurs.
« La collecte, l’utilisation ou la divulgation des données ne doit avoir pour seule fin que la distribution de publicités dans votre application; elles ne doivent être fournies qu’à un fournisseur indépendant de service publicitaire dont l’activité principale est la distribution de publicité mobiles » était-il notamment expliqué.
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