Les relations entre YouTube et les sociétés de gestion des droits d’auteur se normalisent progressivement. En effet, la plate-forme vidéo a signé jeudi un accord avec la société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), la Société civile des auteurs multimédia (SCAM) et la Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques (ADAGP).
« Dès aujourd’hui, les auteurs représentés par la SACD, la SCAM et l’ADAGP pourront tirer parti de cet accord avec YouTube : les sociétés d’auteurs dont ils sont membres leur verseront une rémunération lorsque des distributeurs ou des producteurs exploiteront leurs œuvres sur YouTube » ont expliqué les sociétés de gestion. L’accord sera rétroactif jusqu’en 2007, et durera jusqu’en 2013.
Un accord similaire avait été conclu fin septembre entre YouTube et la Sacem. Si les termes financiers du contrat n’ont pas été dévoilés, l’accord rétroactif permet à la plate-forme vidéo d’échapper à une éventuelle action en justice, tout en sécurisant la diffusion des vidéos qui exploitent le catalogue de la Sacem. « Ce contrat couvre la diffusion en France […] du répertoire musical mondial, et notamment les répertoires anglo-américains des éditeurs multinationaux, ainsi que des autres œuvres gérées par la Sacem« .
Depuis 2009, YouTube a déployé une technologie anti-piratage visant à mieux gérer les droits d’auteur sur sa plate-forme. Baptisé Content ID, l’outil permet aux ayants droit de bloquer, monétiser ou diffuser un contenu. En charge d’analyser des dizaines de milliers de vidéos chaque jour, la technologie Content ID a indéniablement joué un rôle positif dans la normalisation des relations entre YouTube et les sociétés de gestion.
YouTube n’est pas la seule plate-forme à tisser des liens avec les ayants droit. En 2008, Dailymotion avait signé un premier accord en septembre avec la SACD, la SCAM et l’ADAGP visant à établir une perception des droits pour les œuvres de leur répertoire exploitées sur le site de partage de vidéos. Trois mois plus tard, le site français d’hébergement signait cette fois avec la Sacem.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !