Le téléchargement légal stagne aux États-Unis. Selon les informations fournies par Nielsen SoundScan et citées par Électron Libre, les ventes de fichiers musicaux sur les plates-formes légales ont nettement ralenti cette année. En 2010, le secteur a progressé de 0,1 % en volume pour les ventes de titres à l’unité alors qu’elle avait atteint + 10 % l’an dernier.
Les albums de musique s’en sortent mieux, puisque la progression se maintient au-dessus de la barre des 10 %, avec 12 %. Mais là encore, les ventes de musique ont déçu. En novembre 2009, la progression était pourtant de 17 %, avec une pointe à 19 % à la fin de l’année. Sur la période, les ventes ont progressé « seulement » de 95 millions de titres, contre 277 millions l’an passé.
L’une des explications qui a été avancée pour expliquer cet écart entre 2009 et 2010 est la disparition de Michael Jackson, qui a donné un coup d’accélérateur soudain au secteur. En 2008, les bonnes ventes d’artistes nord-américains comme Lil’ Wayne, avec un million d’albums vendus lors de la première semaine de commercialisation de ‘Tha Carter III’, indique Reuters.
L’explosion des contenus diffusés en streaming, comme les clips, ne semble pas avoir un impact concret sur les ventes de musique. Pourtant, les cinq principales maisons de disques américaines servent chaque semaine aux internautes plus d’un milliard de vidéos vues sur YouTube. Et cela, alors même que les labels et YouTube cherchent à pousser les internautes à acheter en plaçant des liens commerciaux.
À terme, l’érosion trop marquée des ventes de musique pourrait être un problème de plus pour l’industrie du disque. Pourtant, les plates-formes légales, comme iTunes ou Amazon, ont tiré les prix de certaines nouveautés aux USA. Face aux contenus en streaming, les albums et les singles numériques seraient-ils en passe d’être dépassés ?
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