Kiabi va devoir repenser sa communication en ligne. L’entreprise française a en effet perdu sa page Facebook pour avoir enfreint les règles promotionnelles du réseau social. Pas moins de 130 000 internautes étaient fan de la page Facebook de Kiabi. Un épisode qui souligne l’importance de plus en plus capitale d’avoir un community manager à part entière.

Le strict respect des règles promotionnelles sur Facebook est un exercice parfois bien délicat. Kiabi, un groupe français spécialisé dans le prêt-à-porter, est en train de l’apprendre à ses dépens. L’entreprise a en effet perdu sa page Facebook, qui comptabilisait pourtant plus de 130 000 membres. Manifestement, le réseau social aurait sanctionné Kiabi pour le non-respect de ces règles.

Kiabi avait développé une vraie interactivité en ligne avec les internautes. Selon le site L’Autre Média, qui rapporte l’information, l’entreprise française organisait régulièrement via sa page fan sur Facebook différentes activités, comme des concours, des jeux ou des applications ludiques. Un dynamisme numérique que n’a manifestement pas su ou pu gérer le community manager (gestionnaire de communauté) de Kiabi.

« En sus de tout autre recours, nous pourrons retirer tout matériau lié à la promotion ou désactiver votre page, votre application ou votre compte si nous estimons, à notre seule discrétion, que vous enfreignez l’un de nos règlements » explique Facebook dans ses règles promotionnelles. Des consignes qui sont d’ailleurs régulièrement modifiées, puisque la dernière mise à jour date du 1er décembre 2010.

La progression d’Internet dans la stratégie d’une entreprise va de plus en plus l’obliger à avoir une vraie réflexion sur son activité numérique. Surtout lorsqu’elle veut fédérer une communauté autour de sa marque. Le rôle du gestionnaire de communauté va devenir un métier non seulement essentiel, mais également à part entière. Un métier de plus en plus complexe et exigent.

La spécialisation est d’ailleurs inévitable. Par exemple, le terme webmaster recouvrait il y a encore dix ans des domaines très différents. Sous cette étiquette, une même personne avait plusieurs casquettes. Aujourd’hui, ce métier a éclaté en différentes spécialisations, qui vont de l’intégrateur à l’administrateur système, en passant par le webdesigner, le développeur web ou encore le responsable éditorial.

Selon la taille de l’entreprise, le community manager devra peut-être avoir besoin un jour d’un bagage juridique ou être assisté d’une petite équipe pour justement être capable de suivre et réguler l’activité en ligne de sa société. Une surveillance d’autant plus nécessaire sur Facebook dans la mesure où le réseau social est connu pour modifier régulièrement ces conditions d’utilisation.

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