C’est à se demander s’il n’existe pas une bulle spéculative autour de Facebook. Fort d’environ 600 millions d’utilisateurs, présent dans la quasi-totalité des pays du monde, le réseau social est inévitablement l’objet de toutes les attentions de la part des investisseurs et des analystes. Au risque peut-être de surestimer la valeur d’un site qui a ouvert ses portes au grand public à l’automne 2006.
Jeudi, le site All Things Digital a indiqué que la nouvelle valorisation de Facebook était passée à 60 milliards de dollars. Cette réévaluation de la valeur du site communautaire fait suite, explique le site américain, a l’autorisation accordée aux employées du réseau social de vendre au total un milliard de dollars de leurs parts à des investisseurs institutionnels.
Tout au long de l’année 2010, la valorisation de Facebook n’a pas cessé d’augmenter. En août dernier, des investisseurs cités par le Financial Times avait chiffré Facebook à 33,7 milliards de dollars. En fin d’année, le prix avait grimpé à 43 milliards de dollars. La valeur du site devrait continuer encore à monter jusqu’en avril 2012, date à laquelle Facebook devrait faire son introduction en bourse (IPO – Initial Public Offering).
Tant que Facebook ne sera pas pleinement entré sur le marché boursier, un certain doute demeurera autour de la valorisation réelle du réseau social. Surtout au regard des montants évoqués. D’autant que ce n’est pas la première fois qu’une certaine suspicion flotte dans l’air. En 2009, un journaliste de l’agence Associated Press avait mis la main sur des documents judiciaires.
À l’époque, le site valait 3,7 milliards de dollars, selon les données contenues. Or, ce chiffre est quatre fois moins élevé que les estimations généralement avancées il y a deux ans (environ 15 milliards de dollars). Preuve que l’effervescence autour du réseau social fait parfois tourner bien des têtes.
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