LimeWire a réglé un premier procès avec les maisons de disques. Poursuivi depuis juin dernier, les majors accusaient l’éditeur du logiciel d’avoir facilité le piratage de contenus protégés par le droit d’auteur, causant en conséquence d’importants dommages à l’industrie musicale. LimeWire doit encore faire face à la RIAA dans une action en justice parallèle.

LimeWire n’en a toujours pas fini avec la justice et les ayants droit. Plus de cinq mois après l’arrêt complet de ses activités, l’éditeur du célèbre logiciel de P2P est encore poursuivi par l’industrie du disque. Les majors accusent LimeWire d’avoir conçu un outil aidant les internautes à commettre des infractions au droit d’auteur, et réclament en conséquence d’importants dommages et intérêts.

Cible de plusieurs actions en justice, LimeWire a cependant réglé un premier litige avec les ayants droit. Torrentfreak assure que l’éditeur du logiciel de P2P a trouvé un terrain d’entente avec plusieurs maisons de disques, dont les quatre majors (Universal, Warner, EMI et Sony BMG). Aucun détail n’a filtré sur les termes de cet arrangement, hormis le fait que chaque partie prendra à sa charge ses frais de justice et d’avocat.

Ce règlement met un terme à une plainte déposée en juin 2010 par la National Music Publisher’s Association (NMPA), une association regroupant plusieurs labels de musique aux États-Unis. La NMPA avait contesté la légalité des activités de LimeWire, estimant que le logiciel de P2P causait d’importants dommages à l’activité de l’industrie musicale.

Si LimeWire s’enlève une grosse épine du pied, il lui reste encore à affronter la RIAA en justice. L’été dernier, l’association américaine en charge de défendre les intérêts de l’industrie du disque aux USA avait indiqué à la justice que les dommages et intérêts qu’elle réclamerait à LimeWire pour les dégâts causés pourrait bien approcher le milliard de dollars.

Le procès opposant LimeWire à la RIAA est prévu pour le mois de mai, où le montant de l’indemnisation sera vraisemblablement fixé. Une victoire de l’association américaine, si elle sera symbolique, n’aura qu’un impact très limité sur le P2P en général, et sur les services dérivés de LimeWire en particulier. Plusieurs solutions alternatives ont émergé, comme le logiciel libre FrostWire ou – plus récemment – LimeWire Pirate Edition.

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