C’est une progression qui donne le tournis. Alors qu’Android continue son insolente progression aux États-Unis, doublant au passage RIM et sa plate-forme Blackberry, le système d’exploitation épaulé par Google a vu sa popularité grimper en flèche sur le Vieux Continent. Entre le quatrième trimestre 2009 et le dernier trimestre 2010, Android a crû de 1 580 % en Europe.
La réussite d’Android est d’autant plus spectaculaire que le système est encore jeune. Lancé il y a plus de deux ans, la plate-forme mobile est passée d’un seuil anecdotique (470 000 appareils avec l’O.S. écoulés en 2009) à l’un des principaux ténors du secteur (7,9 millions de smartphones sous Android vendus en 2010). La part de marché européenne du système d’exploitation est ainsi passée de 4 à 31 % en à peine un an.
« Le marché de la téléphonie mobile en Europe de l’Ouest sera dominé par les smartphones, et Android sera le roi de la montagne » a estimé Francisco Jeronimo, l’un des analystes d’IDC. Le cabinet américain estime que la plate-forme va afficher à partir de maintenant une croissance annuelle de 37 % jusqu’en 2015 en Europe occidentale, « dépassant la croissance globale de son concurrent direct, l’iOS« .
La réussite d’Android dans les plates-formes mobiles est à mettre au crédit de l’orientation définie par Google dès le début du projet. Alors qu’Apple et d’autres systèmes propriétaires ont préféré concevoir un environnement fermé et vertical, l’O.S. a pris une autre direction. Basé sur un noyau Linux, Android a étendu son influence sur une multitude de téléphones mobiles.
Alors qu’Apple réserve son système d’exploitation à ses téléphones portables et ses tablettes, Android envahit littéralement le marché des smartphones. De nombreux fabricants de téléphones mobiles ont opté pour Android, en apportant parfois une surcouche logicielle pour le personnaliser. Une stratégie qui paie, au regard des nombreuses études et enquêtes autour d’Android.
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