Le documentaire « Copier n’est pas voler », réalisé par l’association Coagul, s’attache à démontrer que le partage à l’ère du numérique participe à l’enrichissement culturel de chacun. Tout au long du documentaire, différentes personnalités se succèdent pour partager leurs opinions sur le partage, la copie, le droit d’auteur ou encore les licences libres.

Basée dans dans le département de la Côte-d’Or, l’association Coagul (Côte-d’Or – Association Générale des Utilisateurs de Logiciels libres) a réalisé un documentaire sur la production et la diffusion de biens culturels à l’heure du numérique. Placé sous licence libre Creative Commons BY-SA, le documentaire a été fait à l’occasion des dix ans de l’association, explique le site Linux FR.

« La production de biens culturels était basée sur le principe de rareté. À l’heure du numérique, avec la facilité de duplication, se dessine une autre façon d’appréhender la culture. Il est dommage de considérer le numérique comme un désastre culturel. La créativité n’a jamais été aussi riche et aussi facilement diffusable que maintenant » indique l’association.

« Arc-boutées sur un modèle inadapté, les industries du divertissement tentent de stigmatiser les usages nouveaux. Autrefois réservés aux revendeurs indélicats, les mots ‘voleur’, ‘pirate’, ‘contrefacteur’ servent maintenant à désigner leur propre public. Le financement de la culture s’appuie majoritairement sur le droit d’auteur et sur l’incongrue ‘propriété intellectuelle’. Il serait plus intéressant de chercher nouveaux modèles de financement« .

Long d’une heure, le documentaire fait intervenir différentes personnalités. On retrouve ainsi Richard Stallman, initiateur du projet GNU et fondateur de la Free Software Foundation, Lawrence Lessig, professeur de droit et fondateur de l’organisation Creative Commons, Jérémie Zimmermann, fondateur et porte-parole de la Quadrature du Net, Florent Latrive, journaliste spécialisé, ou encore Albert Jacquard, célèbre généticien et pourfendeur du concept de propriété intellectuelle.

Tout au long du documentaire, deux expériences de création libre seront présentées. La première suit les travaux de la dessinatrice et animatrice Nina Paley, tandis que la seconde s’intéresse aux activités de la fondation Blender. Ces efforts visent « à démontrer […] que les faits de partager, diffuser et modifier auront toujours plus de bénéfices que ceux de voter des lois, prononcer des peines de prison ou couper l’accès à Internet« .

Il est possible de télécharger le documentaire (.avi) depuis votre navigateur ou d’utiliser le réseau BitTorrent (ce lien ou celui-ci).

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