Un tribunal écossais a reconnu qu’une femme de 58 ans, accusée d’avoir partagé plusieurs milliers de fichiers musicaux sur un réseau P2P, était en fait atteinte d’un trouble psychologique. Elle a été condamnée à suivre un traitement spécifique.

Voilà probablement l’histoire la plus originale concernant un internaute accusé d’avoir téléchargé et partagé illégalement des fichiers musicaux sur les réseaux P2P. TorrentFreak rapporte en effet qu’une grand-mère de 58 ans a été condamnée par un tribunal écossais à une mise à l’épreuve de trois ans et surtout… à un suivi psychiatrique obligatoire. Sa faute : avoir mis à disposition 7 493 fichiers MP3 et 24 243 fichiers de karaoké sur un hub Direct Connect.

La plainte avait été déposée par la BPI et l’IFPI, deux lobbys de l’industrie du disque. L’enquête ouverte au début de l’année 2007 fut parachevée par une perquisition au domicile de la prévenue en juin 2008, qui a permis de récolter les preuves matérielles de l’infraction. Selon les plaignants, les fichiers en sa possession avaient une « valeur marchande » d’environ 66 000 euros.

Mais pour sa défense, l’Ecossaise qui a plaidé coupable a produit trois avis d’experts médicaux qui ont conclu qu’elle était atteinte d’un trouble obsessionnel compulsif. Un TOC. C’est cette maladie qui l’aurait conduite à amasser des fichiers musicaux par milliers et à les mettre à disposition de tous. Le procureur a suivi l’avis des experts, estimant de toute façon qu’à son âge, la prison n’aurait pas servi à grand chose. Elle y sera condamnée en cas de récidive dans les trois ans de sa mise à l’épreuve.

Pendant ce temps, elle devra aussi subir un suivi psychiatrique pour la soigner de son TOC.

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