Expérimentée depuis près d’un an, la reconnaissance automatique des visages est désormais activée pour tous les utilisateurs sur Facebook. Dans une mise à jour publiée ce mardi, le site communautaire indique le paramètre « Suggérer à mes amis les photos où j’apparais » est disponible dans la plupart des pays où est implanté le réseau social américain. Problème, cette option semble activée par défaut.
Pour ajuster le réglage de cette option, l’utilisateur doit se rendre sur son compte, dans les paramètres de confidentialité. Il doit ensuite sélectionner la rubrique « Personnalisé », puis « Personnaliser les paramètres ». Là, il doit se rendre à la catégorie « Ce que d’autres partagent » et cliquer sur « Modifier les paramètres », en face du paramètre « Suggérer à mes amis les photos où j’apparais ».
Facebook explique que « cette fonctionnalité compare les photos sur lesquelles vous êtes identifié(e) pour suggérer à vos amis de vous identifier sur de nouvelles photos« . Le réseau social prévient que seuls les amis peuvent effectuer les identifications sur les photos et qu’il est toujours possible de les retirer à tout moment. À chaque identification, Facebook indique qu’un notification sera envoyée à la personne marquée.
L’option proposée par Facebook n’est pas du tout nouvelle, puisque d’autres services en ligne proposent des outils similaires. C’est par exemple le cas de Picasa, qui permet la reconnaissance faciale depuis la troisième version de l’application. Certains appareils photographiques proposent aussi des fonctionnalités permettant de détecter les visages apparaissant sur les clichés.
Si cette technologie n’est pas un problème en soi, l’activation par défaut de la reconnaissance des visages est autrement plus critiquable. Car le réseau social partage à nouveau des informations personnelles, manifestement sans avertir ses membres. Que ce partage s’effectue entre amis ne change rien. L’utilisateur devrait pouvoir donner son accord préalable (opt-in) plutôt que de retirer sa permission après coup (opt out).
Questionné sur ce réglage par défaut, le directeur de l’Electronic Privacy Information Center (EPIC), Marc Rotenberg, a indiqué à Reuters « ne pas être certain que c’est ce paramètre que les gens veulent choisir. Une meilleure option serait de laisser les personnes donner leur accord« .
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