Alors que le site web de Charlie Hebdo est toujours inaccessible, de nouvelles informations commencent à émerger sur l’origine et les motivations de l’attaque informatique. Selon une information du Nouvel Observateur, c’est un groupe de pirates turcs qui serait à l’origine du piratage du site de Charlie Hebdo. Baptisé Akincilar, le groupe a justifié son geste en déplorant un « affront » envers la religion musulmane.
« Le site Charlie Hebdo est devenu notre cible après cet affront envers nos valeurs religieuses. Puisqu’il est méprisant à l’égard de notre prophète, nous avons mis avec succès du contenu sur la page d’accueil du site pour marquer notre désaccord » peut-on lire dans le courrier. Akincilar a toutefois assuré n’avoir rien à voir avec l’attaque au cocktail Molotov qui a détruit une partie des locaux parisiens de Charlie Hebdo.
Les combats d’Akincilar sur Internet ne se limitent pas à la seule défense de la religion musulmane. Les pirates s’en prennent non seulement « aux publications qui attaquent nos croyances et nos valeurs morales » mais ciblent aussi les sites faisant la promotion de la pornographie ou des contenus sataniques. Le groupe de pirates intervient aussi dans le domaine politique, notamment contre les « adversaires de la Turquie« .
Le piratage du site web de Charlie Hebdo et l’attaque au cocktail Molotov qui a visé les locaux de l’hebdomadaire ont comme point commun la décision de la rédaction de confier la conduite du dernier numéro à un rédacteur en chef un peu particulier, puisqu’il s’agit du prophète Mahomet. Pour l’occasion, le journal avait décidé de se rebaptiser Charia Hebdo, manière de conspuer la progression islamiste en Tunisie et en Libye.
L’attentat qui a ciblé le siège de Charlie Hebdo ne devrait toutefois pas affecter la parution des prochains numéros du journal. En effet, la rédaction du journal satirique a été accueillie mercredi dans les locaux de Libération.
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