D’après les statistiques marketing fournies par Facebook, il y a quelques 26 millions d’internautes britanniques âgés de 16 ans et plus inscrits sur le réseau social. Cela fait donc en toute logique une pléthore de couples mariés fréquentant le célèbre site communautaire. Mais à en croire le site Divorce Online, de plus en plus de Britaniques évoquent Facebook au cours de la procédure de divorce.
Selon la plate-forme spécialisée dans la rupture du mariage, dont l’information a été repérée par Clubic, les affaires impliquant Facebook sont en nette progression depuis deux ans. La hausse est 13 points par rapport à une enquête précédente conduite à la fin de l’année 2009. Désormais, le réseau social est évoqué dans 33 % des cas (un divorce sur trois), selon une étude menée en décembre 2011.
Sans grande surprise, les raisons avancées par les mariés portent sur des « messages inappropriés » adressés à des membres du sexe opposé, la diffusion publique de « commentaires désobligeants » sur son ancien époux ou ancienne épouse, ou bien des amis communs signalant le « comportement inadapté » du conjoint sur le site communautaire ou lors d’un évènement quelconque.
Comme le note Divorce Online, les motifs retenus par l’un des deux époux pour réclamer la rupture du mariage sont particulièrement classiques. Seul le médium a changé, puisque les interactions sociales se font désormais essentiellement en ligne, via des plates-formes comme Facebook, ou par des moyens technologiques, comme les SMS ou les appels téléphoniques.
Ce qui est en revanche intéressant, c’est de noter la progression du terme Facebook dans le nombre de dossiers. Cela montre que les sites communautaires sont désormais bien ancrés dans le quotidien des individus, et que ces derniers n’hésitent de moins en moins à transférer une partie d’eux-même sur le net. Ils y renseignent plus volontiers leur situation personnelle, mais aussi considèrent cet espace comme privé.
Mais Facebook sert également à engranger des preuves. Lors d’une procédure de divorce, les époux n’hésitent plus à sélectionner commentaires, messages ou fichiers permettant de mieux défendre leur cas devant les tribunaux. Cette situation fait d’ailleurs dire à Divorce Online qu’il vaut mieux ne pas trop étaler sa vie privée en ligne, au risque de prendre un retour de bâton.
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