C'est désormais officiel. Comme attendu, les États-Unis ont formellement demandé aux autorités de Nouvelle-Zélande l'extradition de Kim Dotcom, le fondateur de MegaUpload. Il ne quittera cependant pas le territoire néozélandais avant de nombreux mois.

Mise à jour – L’audience consacrée à la demande d’extradition du patron de MegaUpload vers les USA a été reportée à mars 2013. Une décision finalement peu surprenante, tant le procès de MegaUpload est riche en rebondissements. Dernièrement, c’est la perquisition survenue au domicile de Kim Schmitz qui a été jugée illicite par la justice néo-zélandaise.

La nouvelle a sans surprise agacé Kim Dotcom, de son vrai nom Kim Schmitz, qui n’est guère enclin à faire preuve de patience : et pour cause, l’Allemand clame depuis le début son innocence et que son service n’était qu’une simple plate-forme d’hébergement. La décision de reporter l’audience a néanmoins été approuvée par ses avocats, qui s’emploient toujours à empêcher son extradition.

Sujet du 5 mars – Les États-Unis avaient jusqu’au 2 mars pour déposer leur demande, et ils ont profité pleinement du temps qui leur était accordé pour enrichir leur dossier. Sans surprise, le gouvernement américain a officiellement demandé à la Nouvelle-Zélande l’extradition de Kim Dotcom, le fondateur de l’empire MegaUpload qui s’est écroulé le 19 janvier dernier.

Trois de ses collaborateurs, Mathias Ortmann, Bran Van der Kolk et Finn Batato, arrêtés lors de la même opération menée par le FBI et les autorités néozélandaises, font également l’objet d’une demande d’extradition vers les États-Unis. Ils sont tous les quatre accusés d’avoir activement encouragé le piratage sous la forme d’une « organisation mafieuse« , qui rémunérait la mise à disposition d’œuvres protégées par les droits d’auteur.

Le procès qui doit déterminer l’acceptation de la demande d’extradition ou son refus sera organisé au plus tôt le 20 août 2012, et devrait durer au moins trois semaines selon les prévisions du juge. S’il est extradé, Kim Dotcom devra à nouveau affronter un procès aux États-Unis, où un grand jury l’a déjà reconnu coupable de plusieurs chefs d’accusation.

Après avoir passé un mois en prison suite à son arrestation, Kim Dotcom a été remis en liberté sous caution le 22 février dernier, avec interdiction d’accéder à Internet.

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