Le service de télévision de rattrapage de France Télévisions, Pluzz, s’enrichit. La plate-forme du service public va mettre à disposition dans les prochains jours un service de vidéo à la demande afin de proposer de nouveaux contenus, payants, aux internautes.

Depuis bientôt deux ans, France Télévisions propose aux internautes de voir ou revoir ses programmes grâce à son service de télévision de rattrapage sur Internet. Baptisé Pluzz, celui-ci permet d’accéder gratuitement à l’ensemble des émissions du service public (La 1ère, France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô et le réseau Outre Mer) depuis son ordinateur, son smartphone, sa tablette ou sa box ADSL.

Mais Pluzz comporte certaines limitations. En particulier, il n’est en général pas possible de profiter des contenus qui ont été diffusés il y a plus d’une semaine. « En fonction de la nature de l’émission, la durée pendant laquelle nous avons le droit de le proposer en gratuit varie. Elle est en moyenne de 7 jours« , explique le site web dans une foire aux questions.

Cette lacune sera bientôt comblée grâce au lancement d’un service de vidéo à la demande. Selon Les Échos, France Télévisions compte ouvrir ces jours-ci une plate-forme riche de 3000 vidéos réparties dans cinq grandes catégories : cinéma, documentaires et magazines, séries, jeunesse et spectacle vivant. Là encore, le groupe compte amener Pluzz VOD sur un maximum d’écrans (PC, mobile, tablette, TV connectée…).

Concrètement, il s’agit pour Pluzz VOD de poursuivre les missions de Pluzz au-delà de la semaine de gratuité proposée dans le cadre de la télévision de rattrapage. Mais l’objectif de France Télévisions n’est pas uniquement de proposer ses propres contenus. Il s’agit également de mettre à disposition des œuvres cinématographiques, à l’image de ce que font les autres plates-formes de VOD.

À son lancement, Pluzz VOD proposera seulement un paiement à l’acte. Mais à terme, il est question de lancer une solution de vidéo à la demande par abonnement (SVOD, Subscription video on demand) et d’ajouter de nouvelles catégories au service, comme le spectacle vivant.

Source : Montage Numerama

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.