Facebook n’a pas attendu son introduction en bourse pour défendre ses intérêts. Soucieux de protéger son image, le réseau social a très vite compris que la propriété intellectuelle pouvait être une arme redoutable en cas de litige. Les sites Teachbook et Stupidbook peuvent d’ailleurs en témoigner : l’un et l’autre ont dû avoir les reins solides lorsque Facebook a voulu les obliger à changer de nom.
Le site communautaire américain s’est en effet mis dans la tête de prendre le contrôle des termes « Book » et « Face ». Un objectif qui n’est manifestement pas encore rempli, puisque les activités de Teachbook et Stupidbook n’ont pas cessé. Mais le réseau social a de la suite dans les idées. Des dossiers ont été déposés auprès de l’USPTO afin de faire enregistrer ces mots comme marques commerciales.
Anticipant peut-être un peu vite la décision finale de l’instance administrative, Facebook a profité de la révision de ses mentions légales pour mettre à jour la section « protection des droits d’autrui ». Repérée par Hugo Roy, la modification étend les prétentions du réseau social à d’autres mots, acronymes et abréviations. Le passage expose ainsi :
« Vous ne pouvez pas utiliser nos marques commerciales ou contenu protégé par copyright (comme Facebook, les logos Facebook et F, FB, Face, Poke, Book et Wall ou mur) ou toute autre marque pouvant prêter à confusion, sauf tel expressément autorisé par nos règles d’utilisation des marques ou après avoir reçu une autorisation écrite de notre part« . Par rapport à la version anglaise des règles, seul le mot « mur » a été ajouté.
La mise à jour des mentions légales et le développement de cette section sur la propriété intellectuelle mettent à nouveau en lumière les problèmes posés par des marques qui puisent dans les noms communs. Plusieurs grandes sociétés et des produits très célèbres sont dans ce cas de figure : Blackberry, Orange, Apple ou encore Windows. Cela a d’ailleurs entraîné des plaintes ubuesques, comme Apple contre Apple.
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