A bien y réfléchir, ce n'est pas pire et peut-être même plus sain que de prendre dans ses mains le magazine people que tante Jeannette a continué de feuilleter après s'être essuyée les fesses. Selon une étude britannique réalisée par Storage Options (qui ne dit rien de la méthodologie), 40 % des Britanniques reconnaîtraient qu'ils utilisent leur téléphone mobile ou leur tablette tactile aux toilettes.
L'étude, qui tend à démontrer une forte dépendance du public à la connexion permanente, note par ailleurs que 57 % des sondés utilisent leurs appareils mobiles au lit (seulement 57 % ?), et que 5 % utilisent leur smartphone pendant l'acte sexuel (no comment). Storage Options ne dit pas, dans ce dernier cas, à quoi sert le téléphone. Est-il utilisé en complicité avec le ou la partenaire, d'une manière qu'il est inutile ici d'expliciter, ou les amants dissipés en profitent-ils pour vérifier leurs e-mails lorsque la position évite de se faire prendre (si l'on peut dire) ?
Véritable objets d'addiction et générateurs de stress, les smartphones et tablettes sont vécus comme une source permanente de distraction par 45 % des Britanniques sondés, qui disent ne pas réussir à se relaxer dans leur temps libre, à cause de leurs appareils mobiles. La même proportion estime qu'ils ne pourraient pas se passer pendant plus d'une heure de vérifier leurs e-mails ou autres données sur leur smartphone.
Près d'un sondé sur deux (49 %) reconnaît qu'il lit des informations sur son écran tactile pendant que son partenaire lui parle, ce qui ne lui permet pas de tenir une véritable conversation, ce qui est objet de tensions dans le couple (il faudra en parler sur Facebook). Ainsi, 35 % des sondés trouvent qu'il est encore pire de voir l'autre passer son temps sur son appareil mobile que de ne pas faire la vaisselle ou ne pas passer l'aspirateur.
20 % affirment qu'ils ont mis en place des règles au sein du couple pour limiter le temps d'utilisation des appareils mobiles.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !