Mise à jour – L'alliance européenne des éditeurs de presse compte de nouveaux alliés. Après l'Allemagne, la France, l'Italie ou encore la Suisse, c'est au tour du Portugal de monter au créneau et de signer un communiqué en faveur d'une Lex Google.
Les membres de l'association Apimpresa "invitent à leur tour leur gouvernement et parlement à soutenir leurs projets législatifs de droits voisins et sur les oeuvres collectives pour permettre l'information de tous les citoyens et un rééquilibrage économique du web"
Sujet du 15 novembre – Progressivement, les éditeurs de presse de toute l'Europe se rejoignent. Après la France, l'Italie et l'Allemagne, qui ont déjà organisé un front commun pour obliger Google à payer l'indexation des articles de journaux, voilà que les éditeurs suisses s'y mettent. Eux aussi demandent la création d'un droit voisin qui viendrait ajouter une couche supérieur aux droits d'auteur, pour interdire et monnayer l'autorisation de pratiques qui sont aujourd'hui acceptées par la loi. Beaucoup plus que la taxation elle-même, à laquelle Google échapperait en décidant de désindexer les journaux, c'est ce droit voisin qui est redoutable.
"Pour les éditeurs, la pratique de Google consistant à indexer leurs contenus sans les payer tout en encaissant des recettes publicitaires n'est plus tolérable, affirme Daniel Hammer, secrétaire général de Médias suisses, faîtière des éditeurs privés romands, dans une interview de "L'Hebdo" à paraître jeudi", rapporte la Radio Télévision Suisse, qui confirme que la création d'un droit voisin est la solution envisagée.
Les éditeurs de presse suisses estiment que 30 % du trafic sur les sites des journaux proviennent du moteur de recherche de Google.
Rappelons qu'au Brésil, les éditeurs ont pris acte du refus de Google de payer pour indexer les journaux, et on pris la décision qui s'imposaient à leur logique : ils ont décidé de se priver eux-même de tout référencement sur Google News.
En France, le gouvernement doit nommer un médiateur pour faciliter les négociations entre les grands éditeurs de presse et Google. La tendance semble être à l'abandon d'un projet de loi, qui poserait le risque de devoir aussi rémunérer les blogueurs et autres créateurs de contenus amateurs, au profit d'un accord privé exclusifqui pourrait aboutir à ce que Google achète des articles de presse qu'il hébergerait lui-même.
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