Jean-Michel Baylet s'intéresse à son tour à l'obsolescence programmée. Un mois après la question écrite posée par la députée Isabelle Attard à la ministre du commerce extérieur, Nicole Bricq, le sénateur de Tarn-et-Garonne vient d'interpeller sur ce sujet Delphine Batho, en charge du portefeuille de l'écologie, de l'énergie et du développement durable au sein du gouvernement.
Pour l'ancien candidat à la primaire socialiste, l'enjeu est de savoir si les industriels ont mis au point des techniques permettant de réduire volontairement la durée de vie ou l'usage d'un matériel afin d'en augmenter le remplacement. Il suggère, pour limiter le renouvellement excessif de certains produits, d'imposer une durée de vie minimale sur certains appareils (téléviseurs, smartphones, ordinateurs…).
"Certains types d'équipements, notamment dans le domaine du numérique ou de la téléphonie mobile, semblent s'appuyer sur un modèle économique favorisant sciemment un renouvellement excessif des terminaux par une obsolescence technologique programmée de la part des constructeurs", écrit le président du Parti radical de gauche.
Or, "ce type de pratique est non seulement déloyal vis-à-vis des consommateurs, mais engendre également des effets environnementaux importants et affecte négativement la balance commerciale de la France", poursuit le sénateur, qui s'appuie sur les travaux de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) sur l'impact environnemental et sur la réparation plutôt que le remplacement.
Dans son rapport, l'ADEME définit l'obsolescence programmée comme "un stratagème par lequel un bien verrait sa durée normative sciemment réduite dès sa conception, limitant ainsi sa durée d'usage pour des raisons de modèle économique".
( photo : CC BY-SA Jackolan1 )
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