Samsung teste actuellement avec une équipe de chercheurs américains une méthode qui permet de contrôler sa tablette Galaxy Tab uniquement grâce à la pensée, à travers un système d'analyse de l'activité cérébrale.

Comment inventer de nouvelles méthodes d'interaction avec les appareils numériques, qui puissent compléter la saisie par clavier, par écran tactile, par reconnaissance vocale, par les gestes effectués devant une caméra, etc. ? Conscients que les écrans de plus en plus petits nécessitent des interfaces minimalistes, les industriels rivalisent de solutions, à l'instar de Microsoft qui songe à des téléphones mobiles autour desquels l'utilisateur pourrait faire des mouvements dans le vide.

Mais la solution la plus ambitieuse est développée par Samsung. Le magazine du MIT rapporte qu'une équipe d'ingénieurs de l'Université du Texas travaille avec des chercheurs de Samsung pour mettre au point un système d'analyse de la pensée. Ils testent actuellement une tablette Samsung Galaxy Note 10.1, que les cobayes peuvent piloter sans bouger le moindre sourcil.

Muni d'un casque doté l'électrode, l'utilisateur doit simplement penser à lancer une application pour que ladite application se lance. Idem pour sélectionner une chanson dans une playlist, ou décider d'allumer ou éteindre la tablette. Tout est fait par l'analyse de l'activité cérébrale de l'utilisateur, grâce à un système d'électro-encéphalographie (EEG). Mais la technologie étant encore très immature, il faut "aider le cerveau" à transmettre les bonnes informations, en jouant sur l'interface graphique. Les icônes clignotent ainsi à différentes vitesses, ce qui permettrait au système d'analyse de savoir sur quelle icône se concentre l'utilisateur.

"Ajouter de nouvelles modalités de saisie va nous offrir des façons plus pratiques et plus riches d'interagir avec les appareils mobiles", explique Insoo Kim, le directeur de recherche de Samsung. Il assure que lors des tests, les utilisateurs ont pu réaliser des sélections toutes les cinq secondes avec une précision de 80 à 95 %. Ce qui est très loin de permettre une commercialisation, qui n'est de toute façon pas envisagée avant un long travail d'amélioration de la technologie.

L'un des problèmes à résoudre sera la captation des informations cérébrales. Sur ce point, l'équipe de recherche a déjà fait des progrès en faisant fi des électrodes qu'il fallait mettre en contact avec le crâne par l'intermédiaire d'un gel ou d'un liquide. Il suffit désormais d'enfiler un casque, qui pourrait prendre un jour l'apparence d'une casquette plus discrète.

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