En arrivant sur le marché de la téléphonie mobile, Free a profondément chambardé le paysage des télécommunications en France. Porté par ses deux formules et son excellente image de marque comme FAI, le jeune opérateur est parvenu à attirer plus de 6,1 millions de clients en un an et demi. Dans le même temps, Free a contraint Orange, SFR et Bouygues à réajuster leurs offres pour ne pas se laisser déborder.
Avec ses 11,5 millions d'abonnés (fixe et mobile), Free est un acteur incontournable des télécoms en France. Sa présence à l'international est en revanche anecdotique. L'entreprise est pourtant attirée par un développement dans d'autres pays. C'est du moins ce qu'il ressort d'un entretien accordé par Xavier Niel au magazine économique et financier Trends-Tendance.
Questionné sur les projets de Free pour la Belgique, le chef d'entreprise a fait part de son intérêt pour les opérateurs locaux, à savoir Mobistar et Base. Mais encore faut-il que ces filiales soient un jour accessibles à l'achat. Or, ni Orange (maison-mère de Mobistar) ni Royal KPN (maison-mère de Base) n'ont l'intention de vendre. "La première condition est qu’il y ait un acteur à vendre, ce qui n’est pas le cas pour l’instant".
D'autres obstacles se dressent sur le chemin qui emmènerait Free en Belgique. Concernant les "nouvelles licences mobiles que l'État belge attribue parfois, elles sont trop restrictives", juge Xavier Niel. Le cadre réglementaire constitue par ailleurs un handicap pour celui qui veut assurer rapidement une bonne couverture de la population. "Il est très difficile de déployer de nouvelles antennes en Belgique".
Au regard des difficultés évoquées par Xavier Niel, pourquoi s'intéresser au marché belge ? Parce que les points communs sont nombreux. "De par sa proximité, de par sa langue commune sur une partie du territoire, la Belgique nous paraît être une extension naturelle", analyse le fondateur du FAI.
Les Belges n'ont pu que constater l'effet causé par Free sur le prix moyen d'une formule téléphonique classique. "Free a une petite notoriété en Belgique", pointe Xavier Niel. "Pourrait-on faire baisser les prix de tous les acteurs du marché ? Oui, je l’espère. En général, on n’est pas trop mauvais pour ça".
( photo : Xavier Niel – CC BY LeWeb13 )
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