L'information est passée relativement inaperçue, et elle est pourtant digne d'intérêt. Le 17 juin dernier, le groupe de travail interministériel MIMO (Mutualisation interministérielle pour une bureautique ouverte) est devenu membre du Conseil consultatif de la Documentation Foundation, qui édite la suite bureautique open-source LibreOffice.
MIMO, qui a été créé en 2005 par l'Agence pour le développement de l'administration électronique (ADAE) pour faciliter l'adoption d'OpenOffice puis de LibreOffice par les fonctionnaires, devient ainsi l'un des 10 membres du Conseil consultatif avec Google, Intel, Lanedo, Red Hat, SUSE, Freies Office Deutschland e.V., Software in the Public Interest (SPI), la Free Software Foundation (FSF) et King Abdulaziz City for Science and Technology (KACST).
L'Advisory Board, que rejoint MIMO, n'a pas de fonction décisionnelle dans la hiérarchie de la Documentation Foundation. Il est mis en place pour représenter les plus gros donateurs au projet de bureautique libre et open-source, et fournit ses recommandations au Conseil d'Administration, qui prend les décisions finales sur l'orientation de LibreOffice. Mais s'agissant d'entreprises et institutions qui alimentent financièrement le projet, avec entre 5 000 et 20 000 dollars de cotisation annuelle, l'avis du Conseil consultatif reçoit une écoute toute particulière.
Actuellement, MIMO regroupe les ministères de l'Agriculture, de la Culture, de la Défense, de l'Economie, de l'Ecologie, de l'Education, des Finances, de l'Intérieur, et de la Justice. Plusieurs administrations publiques se sont aussi jointes au groupe : la CAF, la DILA, l'ENA, et l'Assemblée Nationale. En tout, 500 000 postes sont équipés des solutions de bureautique libres distribuées par MIMO aux administrations.
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