Lors d'une catastrophe naturelle, l'organisation des secours et la gestion de la crise par les autorités sont souvent compliquées par des réseaux de télécommunications défaillants. Les infrastructures peuvent avoir été durement touchées ou complétement détruites, quand elles ne sont pas encombrées par les communications de la population elle-même, soucieuse de prendre des nouvelles ou d'en donner.
Dans une situation d'urgence, il est pourtant impératif de pouvoir délivrer des informations pertinentes aux victimes. Il faut donc renforcer la résilience des réseaux pour assurer la circulation des communications. Il faut également multiplier les canaux d'échange pour pallier la défaillance éventuelle de certaines structures. Et parce que Twitter est très populaire, le réseau social va participer au dispositif.
Le site communautaire annonce l'arrivée des "alertes Twitter", qui pourront être diffusées en cas de force majeure. Ceux qui s'abonneront à ces alertes pourront ainsi recevoir des notifications directement sur leur mobile. Mais tout le monde ne sera pas habilité à en émettre.
Seules les institutions publiques et certaines organisations non gouvernementales pourront effectivement le faire. Parmi les participants, citons la présence de la Croix-rouge américaine, de l'agence fédérale des situations d'urgence (FEMA), du département de la sécurité intérieure et de l'organisation mondiale de la santé. D'autres seront ajoutés par la suite.
À l'heure actuelle, le dispositif compte déjà plusieurs dizaines de membres provenant surtout de trois pays : les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud. Ces trois pays sont à la fois de grands utilisateurs de Twitter et vivement exposés à des catastrophes, naturelles ou non. Tirant les enseignements de la catastrophe de Fukushima, le Japon avait d'ailleurs souhaité mobiliser Twitter dans ce cadre.
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