La CNIL, qui a réuni autour de cet objectif 42 organismes, a pour ambition de faire de l'éducation au numérique la "Grande Cause Nationale 2014", ce qui permettra principalement de bénéficier d'une exposition médiatique gratuite à travers des espaces offerts par France Télévisions et Radio France. L'éducation au numérique succéderait ainsi à la lutte contre les violences faites au femmes (2010), la lutte contre la solitude (2011), l'autisme (2012) et l'illetrisme (2013), qui étaient les dernières grandes causes nationales soutenues par le Gouvernement.
"Il appartient aux pouvoirs publics comme aux acteurs privés de promouvoir une approche globale et de développer une véritable pédagogie du numérique pour permettre à chacun d’entre nous de devenir un citoyen numérique informé et responsable, capable de profiter des potentialités de cet univers et d’y exercer de manière effective ses droits et devoirs", explique le collectif chapeauté par la CNIL. "Ceci passe par une maîtrise technique des outils à tous les âges mais aussi par une appropriation des valeurs collectives adaptées à la vie numérique".
Dans ce cadre, le collectif a mis en ligne ce lundi son site internet sur l'éducation au numérique, et évoqué dans les grandes lignes ses cinq propositions, sans apporter le moindre détail supplémentaire :
- Lancer un événement d’envergure nationale sur l’éducation au numérique ;
- Créer une plateforme collaborative de contenus disponibles en ligne gratuitement ;
- Réaliser et diffuser des formats courts en partenariat avec France Télévisions ;
- Créer des modules d’éducation au numérique destinés aux enfants de 6-12 ans ;
- Lancer des actions de sensibilisation au numérique à destination des entrepreneurs.
"Il y a une dynamique autour de ce collectif. Elle continuera quelle que soit la décision de fin d’année", a prévenu Isabelle Falque-Pierrotin, la présidente de la CNIL.
Outre ses 42 partenaires, la CNIL a reçu le soutien de différentes personnalités d'horizons divers comme les députés Christian Paul (PS) et Laure de la Raudière (UMP), les journalistes David Abiker et Bernard Pivot, les scientifiques Joël de Rosnay et Claudie Haigneré, ou encore le psychiatre Serge Tisseron.
On compte également parmi les quelques soutiens affichés le député socialiste Malek Boutih, qui souhaite "reprendre le contrôle sur Internet" et demande que le CSA "bascule sur l'ensemble de la régulation d'Internet".
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