L’été dernier, le réseau d’anonymisation des communications Tor avait connu une croissance aussi spectaculaire qu’artificielle du nombre de ses utilisateurs, qui fut attribuée au réveil d’un réseau de botnets créé grâce au cheval de Troie Sefnit. Quatre millions d’ordinateurs infectés se sont ainsi joints soudainement au réseau zombie, en attente d’instructions relayées via le réseau Tor. L’objectif était de mettre toute la puissance de ces ordinateurs à contribution pour miner des Bitcoins, et ainsi enrichir deux hackers ukrainien et israélien, Scorpion et Dekadent.
En étudiant les caractéristiques des clients Tor apparus soudainement, les développeurs ont rapidement vu qu’il s’agissait exclusivement des versions v0.2.3.25, et que le malware était destiné à Windows. Ce qui a poussé Microsoft à s’attaquer au problème.
Or, Microsoft a réussi à combattre le botnet en employant une méthode musclée, qui met en évidence les moyens d’action dont dispose la firme de Redmond. Le site Daily Dot rapporte en effet que Microsoft a pu désinstaller à distance le malware et son client Tor.
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