C'est via son centre chargé des opérations à distance et son unité dédiée aux accès sur mesure que la NSA organise le détournement des livraisons destinées à l'export afin de les piéger. Certaines de ces activités, détaillées par le journaliste Glenn Greenwald, sont parfois illustrées avec des photographies.

Dans son nouvel ouvrage consacré à Edward Snowden, la NSA et la surveillance étatique aux États-unis, le journaliste Glenn Greenwald a fourni des détails supplémentaires sur la façon dont l'agence de sécurité nationale piège du matériel informatique (routeurs, serveurs, appareils de réseau…) conçu par des firmes américaines et destiné à l'export.

Certaines de ces informations sont accompagnées de quelques illustrations qui livrent un aperçu des méthodes de travail de la NSA. L'une de ses photos, relayée par Jean-Marc Manach sur Twitter et que l'on retrouve effectivement dans une capture d'écran d'un document confidentiel publiée par Ars Technica, montre quatre employés ouvrant au décapeur thermique un colis estampillé Cisco.

Tout le matériel informatique vendu par les entreprises américaines n'est évidemment pas intercepté par la NSA et piégé avec des portes dérobées. L'agence vise surtout les achats des organisations et des individus ayant une haute valeur aux yeux du renseignement américain. Car une fois installées, ces portes secrètes représentent des "points d'accès pré-positionnés" pour des réseaux difficiles d'accès.

Selon Glenn Greenwald, cette étape implique deux branches de la NSA. Le centre chargé des opérations à distance (Remote Operations Center) et l'unité pour les opérations d'accès sur mesure (Tailored Access Operations). Les divisions ROC et TAO de la NSA sont bien connues de ceux qui suivent de près les révélations sur les programmes de surveillance électronique des USA.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !