C'est une grande victoire pour les associations écologistes. Ces dernières ont obtenu la gestion du suffixe .eco cette semaine, après avoir déposé une demande auprès de la société en charge de l'attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN).
Lors de cette procédure, c'est la société canadienne Big Room qui a été chargée de représenter les intérêts d'une petite soixantaine d'associations, dont Greenpeace, le fonds mondial pour la nature (WWF) et Green Cross International. Une campagne en ligne (Dot Eco) a notamment eu lieu, afin d'expliquer les raisons qui ont poussé autant d'associations à se coaliser pour obtenir le contrôle du suffixe .eco.
La bataille pour l'obtention de cette extension avait un enjeu important : limiter les effets de l'écoblanchiment (ou "green washing") sur le net. Il s'agit d'un "procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation dans le but de se donner une image écologique responsable. La plupart du temps, l'argent est davantage investi en publicité que pour de réelles actions en faveur de l'environnement", rappelle Wikipédia.
"Lorsque les internautes verront un nom de domaine avec un suffixe .eco, ils pourront être sûrs que celui-ci aura vraiment du sens", a expliqué au Guardian Jacob Malthouse, le cofondateur de Big Room.
Face à Big Room, trois autres candidats ont été recensés par l'ICANN. Top Level Domain Holdings Limited, Little Birch et Planet Dot Eco.
En 2011, ICANN a accepté la création de suffixes personnalisés pour les adresses web. Cette annonce a donné lieu à une explosion des demandes pour de nouveaux domaines de premier niveau, comme .buy, .book, .kid, .shop, .music, .play, .app, .music, .cloud, .game, .mail ou encore .shop.
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