L'implication de la Corée du Nord dans le piratage de Sony Pictures est encore loin d'être démontrée, même si quelques indices laissent à penser que le régime de Kim Jong-Un n'est pas totalement étranger aux déboires du studio de cinéma. C'est ce qu'a voulu rappeler l'un des cadres du FBI au cours d'une conférence sur la sécurité informatique ayant eu lieu à Washington.
Depuis deux semaines, la Corée du Nord est pointée du doigt car elle aurait cherché à se venger de Sony Pictures. La raison ? L'entreprise distribuera le film "The Interview" dans lequel les acteurs James Franco Seth Rogen incarnent deux journalistes qui parviennent à décrocher un entretien avec Kim Jung-Un mais sont chargés entretemps par la CIA de l'assassiner.
Il est vrai que la Corée du Nord, apprenant l'existence du long-métrage, a fait plusieurs déclarations emportées, via ses médias officiels ou à l'ONU. En outre, le pays aurait des capacités certaines pour organiser des opérations offensives via Internet, selon la Corée du Sud, allant des attaques par déni de service à la diffusion de logiciels malveillants dans des applications.
La Corée du Nord a indiqué ne pas être impliquée (le dirait-elle, si c'était le cas ?), mais n'a pas non plus condamné les auteurs du piratage de Sony Pictures. Elle a plutôt salué leur action.
Survenu fin novembre, le piratage de Sony Pictures est sans aucun doute le plus grave de son existence. Outre la fuite de quelques films qui ne sont pas encore sortis au cinéma ou sont actuellement à l'affiche, diverses données confidentielles ont été récupérées : projets au cinéma, informations financières, coordonnées privées, courriels, contrats, fichiers administratifs et même mots de passe.
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