C'est tout un monde de fantasme qui s'échappe et qui devra trouver refuge ailleurs. Alors que le fondateur d'Oculus Rift avait surpris en annonçant que les lunettes virtuelles pourraient accueillir toutes sortes d'applications, y compris des applis pornographiques, Facebook est venu se rappeler au bon souvenir de Palmer Luckey et lui rappeler que désormais, grâce au chèque de 2 milliards de dollars qui lui a été confié, c'est Facebok qui décide.
Ainsi Business Insider rapporte qu'un porte-parole lui a confié qu'en fait, la pornographie ne serait pas autorisée sur le casque de réalité virtuel racheté par le réseau social. "Oculus ne distribue que du contenu de développeurs qui respecte ses conditions d'utilisation, qui interdisent les contenus pornographiques au sein de l'Oculus Store", a ainsi précisé la filiale de Facebook.
Reste à voir s'il sera possible de contourner facilement l'Oculus Store pour installer des applications officieuses sur le casque Oculus, comme c'est le cas sur les téléphones et tablettes Android. Ou s'il faudra "jaillbreaker" le casque, comme c'est le cas sur les iPhone ou iPad d'Apple, où aucune application ne peut être installée si elle n'a pas été approuvée, signée et distribuée par Apple.
"Ceux qui veulent du porno peuvent acheter un téléphone Android", avait dit Steve Jobs en 2010. Mark Zuckerberg dira-t-il la même chose pour Oculus ? Ce serait en tout cas dans la droite ligne de la politique de régulation des contenus de Facebook, qui interdit toute forme de nudité, sauf — depuis quelques scandales — lorsqu'elle a une vocation purement artistique ou éducative.
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