Le 21 juin, plusieurs organisations dont la Ligue des droits de l'homme, le Syndicat de la Magistrature et le Syndicat national des journalistes, organiseront un sitting devant les locaux parisiens de la DGSI, pour dire une énième fois leur hostilité au projet de loi sur le renseignement.

Auront-ils le droit d'approcher les lieux ? Plusieurs organisations opposées au projet de loi sur le renseignement, dont le Syndicat de la Magistrature, la Ligue des Droits de l'Homme, le Syndicat des Avocats de France, la Confédération Paysanne, le Parti de Gauche et le Syndicat National des Journalistes, ont appelé à manifester le 21 juin prochain à 12h devant les locaux de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI).

L'opération baptisée #OccupyDGSI vise à réaliser symboliquement un sitting devant les bureaux des services de renseignement intérieur français, pour tenter une dernière pression populaire alors que la commission mixte paritaire doit négocier un texte final qui sera mis au vote, probablement, la semaine prochaine.

"Depuis que la DCRI existe, on n'a connu d'elle que des scandales, des ratages et des mensonges sur ses ratages. Elle a même dû se rebaptiser DGSI pour faire oublier la si mauvaise réputation qu'elle s'était faite en si peu d'années d'existence. La loi sur le renseignement est essentiellement faite pour que de futurs scandales à son sujet ne sortent pas, et pour verrouiller une situation sociale métastable, un contexte politique tendant vers l'ingouvernable", écrivent les organisations dans un texte commun.

"Allons voir où sont ceux qui nous surveillent !  Prenons la rue à ceux qui nous préfèrent chacun chez soi !  Faisons connaissance au nez et à la barbe de ceux qui nous connaissent si bien !".

Mais Thierry Lorho, ancien agent de la DGSE, a déjà prévenu :

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