Nine Inch Nails a lancé début mars son nouvel album « Ghosts I-IV » avec une série de tactiques inédites pour en faire la promotion dans le respect maximum des internautes. Libéré des maisons de disques après avoir claqué la porte d’Universal Music, Trent Reznor a choisi de produire lui-même son nouvel album et de le proposer aux internautes sous une licence Creative Commons qui autorise toute utilisation et modification à titre non commercial. L’ensemble peut aussi être acheté à différents prix, de 5 $ pour la version téléchargeable sans DRM à 75 $ pour la version Deluxe avec le double album dans une belle pochette en tissu, accompagnée d’un DVD Mac/Windows avec l’ensemble des 36 morceaux en multi-pistes, d’un Blu-Ray pour une écoute en haute-définition (24 bit 96 Khz) avec slideshow, et d’un livre d’illustrations de 48 pages.
Pour assurer la promotion de l’album, Trent Reznor a même proposé le téléchargement gratuit des 9 premiers morceaux de l’album, et les a mis lui-même sur différents sites de liens BitTorrent dont le fameux The Pirate Bay détesté par l’industrie du disque.
Résultat probant. Nine Inch Nails annonce qu’il a reçu en une semaine avec Ghosts I-IV 1,6 millions de dollars de chiffre d’affaires, à travers 800.000 « transactions » en ligne. Celles-ci concernent à la fois les téléchargements gratuits et payants, et les commandes de produits physiques comme des éditions limitées en vinyle, les CD, ou les différents coffrets.
De quoi donner à nouveau un bon coup de vieux aux maisons de disques et autres ténors de l’industrie musicale qui continuent à lutter aveuglément contre les réseaux P2P et contre les licences Creative Commons. Ni l’un ni l’autre ne sont incompatibles avec le succès commercial. Preuve en est faite.
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