Rockstar crée une première en proposant avec GTA IV une B.O. de plus de 200 titres originaux. Plutôt que de miser sur les cartons planétaires comme Guitar Hero, les éditeurs font la part belle à la découverte, et facilitent l’achat des titres.

Avec le succès phénoménal de Guitar Hero ou Rock Band, les jeux vidéo ont su prouver qu’ils pouvaient être de parfaits vendeurs pour l’industrie du disque, tout autant efficaces que les films. Bien sûr, d’autres jeux par le passé avaient déjà mis l’aspect musical en avant – encore récemment Ubisoft confiait au réputé Amon Tobin le soin de composer la B.O. de Splinter Cell – mais ce n’est qu’aujourd’hui que lien direct avec l’achat est aussi poussé.

La sortie de GTA IV marque un nouveau tournant pour cette tendance. Grand Theft Auto IV ne se contente pas de proposer une B.O. riche de 200 morceaux, une première dans l’histoire du jeu vidéo, mais c’est aussi le premier gros titre à reprendre ce concept d’achat direct à la Guitar Hero, en dehors de cette catégorie de jeu.

Dans GTA IV, on peut facilement obtenir des informations à propos d’un titre et d’un artiste diffusés (voir encadré). C’est le signe que ces derniers quittent peu à peu l’arrière plan dans lequel on les cantonnait jusque là. Plus loin encore, les développeurs ont prévu un bouton « acheter ».

« C’est un accord très important pour nous » s’enthousiasme Cynthia Sexton, vice-président senior du marketing et de l’édition au département nord-américain d’EMI Music. « Nous cherchons perpétuellement de nouveaux moyens de vendre notre musique. Il y a des millions de gens qui achètent Grand Theft Auto, et nous espérons qu’ils apprécierons la musique et achèteront les morceaux. »

Pour l’occasion, Rockstar a conclu un partenariat avec Amazon. Selon le music supervisor de Rockstar Ivan Pavlovich, la plateforme n’avait même pas 40 % des titres en catalogue lors de l’accord. « Les développeurs de GTA ont une très bonne réputation pour ce qui concerne leurs goûts en musique » explique Ricardo Torres, responsable de GameSpot. « Ils font vraiment attention à la qualité de jeu pour l’utilisateur… Il y a toujours beaucoup de spéculations autour de ce qu’ils auront considéré comme assez cool pour intégrer au nouveau GTA. »

Les jeux vidéo assureront-ils la rédemption de l’industrie du disque ? A défaut d’y arriver, l’avenir semble promettre un bel avenir pour toutes ces formes d’alliance. Ce qu’il y a de rassurant avec GTA, c’est qu’il ne concerne pas que des tubes déjà largement exposés dans les médias. Comme quoi, le goût a parfois encore son mot à dire là où l’on aurait trop vite fait d’attendre des considérations purement mercantiles.

Excepté à certains moments du jeu, la musique de GTA IV s’écoute essentiellement sur la radio des véhicules conduits. 19 stations sont proposées, 3 « talk radios » et 16 chaînes musicales. Voici la playlist de ces dernières (source Wikipedia) :
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