Facebook s’apprête à redoubler d’efforts pour lutter contre la propagation de fausses actualités et d’articles de désinformation sur sa plateforme. Le réseau social de Mark Zuckerberg va notamment s’appuyer sur l’aide des fact-checkers qui font partie du Poynter International Fact Checking Network (IFCN). Ces derniers sont Snopes, Politifact, ABC News et FactCheck.org.
Ces groupes s’appuient sur un code de principes communs défini par Poynter.org, qui souligne notamment l’importance de la transparence des sources, des corrections, des financements économiques et des méthodes, en soulignant aussi l’impartialité journalistique.
Facebook mise sur quatre nouvelles fonctionnalités majeures pour endiguer la désinformation, qui seront déployées au fil des prochaines semaines :
- Un système de signalement simplifié : en cliquant simplement ur le coin supérieur de droite des publications, on pourra signaler ces dernières. On aura également la possibilité d’envoyer directement un message à l’auteur de la publication ou de le bloquer.
- La contestation publique de l’intox : une fois signalée, la publication sera soumise à Facebook et à ses partenaires de fact-checking qui auront la possibilité d’identifier l’histoire comme une intox et d’y relier un article qui en explique les raisons. Lorsque nous voudrons partager une nouvelle marquée comme une intox, on aura une notification qui nous demandera de confirme notre choix, cet article étant controversé. En outre, ces publications ne pourront plus devenir des publicités.
- Une mise en retrait sur le fil d’actualité : Pour éviter la circulation des intox, ces dernières n’apparaîtront plus en avant sur notre fil d’actualité, mais elles seront reléguées dans les parties inférieures du grand flux d’information de Facebook, grâce à un nouveau classement des publications.
- Mettre fin aux bénéfices économiques des auteurs : l’entreprise compte mettre à mal les méthodes utilisées par les sites d’intox pour attirer leurs visiteurs. Premièrement, il n’y aura plus la possibilité d’utiliser des noms de domaines trompeurs, qui ressemblent à de véritables sites d’information, par exemple buzzfeedfeed.com ou abcnewscom.co. Ensuite, Facebook et ses partenaires analyseront de manière approfondie les sites signalés, pour définir les actions à prendre.
Adam Mosseri, l’un des cadres de Facebook en charge du fil d’actualité, explique ainsi : « Nous croyons au fait de donner une voix aux utilisateurs et de ne pas pouvoir devenir nous-mêmes des arbitres de la vérité, donc nous sommes en train de traiter ce problème prudemment. Nous nous sommes focalisés sur le pire du pire, sur les intox claires diffusés par les spammeurs pour leur profit, et sur l’engagement à la fois de notre communauté et d’organismes tiers. »
De son côté, Mark Zuckerberg, fondateur du réseau social, a déclaré sur sa page Facebook : « Nous avons la responsabilité d’assurer que Facebook ait le plus grand impact positif dans le monde entier. […] Je crois que nous pouvons fonder une communauté plus informée et nous appuyer sur ces principes. »
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