C’est à partir de 2015 que le Royaume-Uni a commencé à autoriser la circulation de voitures autonomes sur la voie publique. Manifestement satisfaites de la tournure que prennent ces expérimentations en conditions réelles, les autorités britanniques sont désormais disposées à faire un pas de plus en laissant les camions autonomes prendre la route, mais à partir de la fin 2018.
Mais pour accompagner la démocratisation de la voiture autonome, il va falloir agir au niveau de la législation. Et justement, la réglementation devrait prochainement évoluer de l’autre côté de La Manche. C’est ce qu’a indiqué le ministre des finances, Philip Hammond, en expliquant que les particuliers pourraient se retrouver dans des voitures autonomes d’ici 2021.
Cette modification des textes va s’accompagner d’un effort accru dans les nouvelles technologies, puisque la voiture autonome repose en partie sur d’importants moyens informatiques pour calculer les itinéraires, contrôler ce qui se passe aux alentours de la voiture et transmettre des données. Il est notamment prévu d’investir dans l’intelligence artificielle ainsi que dans la 5G.
Paris avance aussi
En France aussi, la mise en circulation des voitures autonomes sur la voie publique est aussi envisagée aux alentours de 2020. C’est en tout cas l’échéance qui a été fixée par le cinquième comité de pilotage de la Nouvelle France industrielle, avec une feuille de route prévoyant une expérimentation de plus en plus poussée entre 2015 et 2020, préalable indispensable avant toute commercialisation.
En attendant, les constructeurs commence à proposer des véhicules à conduite déléguée, c’est-à-dire dont certaines manœuvres peuvent être confiées au système de bord. Dans ce cas de figure, il y a toujours une personne derrière le volant qui doit se tenir prête à prendre la main si jamais l’automobile se retrouve face à une situation qu’elle ne sait pas gérer à la perfection.
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