C’est presque impossible que vous n’ayez jamais vu les robots de Boston Dynamics, la société dont le principal client est l’armée américaine et qui a été rachetée par Google, devenu Alphabet. Peut-être même avez vous cauchemardé de BigDog, le premier de ces robots à la démarche effrayante dont les vidéos avaient fait le tour du web à vitesse grand V. Eh bien sachez que même s’ils semblent adaptés pour remplacer les rennes du Père Noël, leur efficacité est extrêmement limitée sur le champ de bataille, à tel point que l’armée américaine aurait décidé d’arrêter les frais sur son prototype LS3.
En effet, Boston Dynamics n’a encore jamais réussi à résoudre un problème fondamental pour le soldat en opération : réduire le vacarme mécanique de son quadrupède. L’engin avait pourtant de quoi séduire avec sa coque blindée, sa capacité à transporter 180 kilos de matos militaire et, dans sa dernière version, une compréhension des ordres oraux « reste », « suis-moi » ou « assieds-toi ». Et pourtant, lors des exercices, les militaires qui ont expérimenté une opération avec la bête ont tous fait le même constat : à cause de son moteur et de ses mécaniques, LS3 trahissait immanquablement leur position.
The Verge affirme que Boston Dynamics n’a pas baissé les bras et a essayé de minimiser le bruit sur le champ de bataille en proposant un modèle plus petit et entièrement électrique. Malheureusement, il ne pouvait porter que 18 kilos et devait être piloté par un opérateur en permanence, ce qui limite l’intérêt du compagnon robotique. Difficile de dire si ces engins pourront servir à autre chose pour l’armée à moyen terme : peut-être pourront-ils être utilisés en-dehors des champs de bataille pour transporter du matériel dans l’enceinte d’une base.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !