Dans le futur, les hommes auront tous un gros poil dans la main beaucoup de temps libre. On vous parlait récemment d’une étude japonaise qui affirmait que d’ici 2035, la moitié des jobs aux États-Unis et au Japon pourraient être occupés par des robots. John Maynard Keynes, célèbre économiste anglais, se demandait déjà en 1931 dans sa Lettre à mes petits-enfants : « Quel usage faire de sa liberté, comment occuper les loisirs que la science et les intérêts composés lui auront assurés, comment vivre sagement et agréablement, vivre bien », dans un monde où la plupart du labeur est pris en charge par les robots.
Aujourd’hui, nous assistons aux balbutiements du remplacement prévu par Keynes. L’automatisation est déjà présente en force dans l’industrie, mais elle commence tout doucement à sortir des chaines de montage et à remplacer l’homme pour conduire une voiture ou faire le service.
Dernier exemple en date, la société californienne Savioke a créé le Relay, un robot capable d’effectuer des livraisons dans les étages d’un hôtel. Déployé dans cinq marques d’hôtels aux États-Unis, il dispose d’un compartiment dans lequel le personnel place des objets et il les amène directement aux hôtes. Ce robot sympathique veut permettre aux hôteliers de se concentrer sur des tâches plus complexes et réduire leur charge en personnel. Il faut s’attendre à ce que ce type de robot se généralise dans la mesure où il se veut bien plus rentable que la main d’œuvre humaine.
La société qui compte Intel, le fond chinois Northern Light Venture Capital et EDBI (le fond d’investissement du Conseil de Développement Économique de Singapour) parmi ses investisseurs pourrait être en train de préparer une extension sur le marché asiatique.
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