C’est une étape notable qui vient d’être franchie mercredi 20 décembre à Lisbonne : les membres de l’organisme 3GPP (3rd Generation Partnership Project) ont approuvé les premières spécifications de la nouvelle norme de téléphonie mobile, la 5G, celle qui permettra de fournir dans les années à venir, au moins dans les grands centres urbains, de l’ultra haut débit mobile.
Pas d’emballement pour autant : la mouture qui a été validée en cette fin d’année par la 3GPP, une instance dans laquelle les organismes s’occupent de la standardisation dans les télécoms, est dite « non autonome » (Non Standalone). La version « autonome » sera achevée au mois de juin 2018, fait savoir le site Fierce Wireless. La finalisation des spécifications de la 5G prendra donc encore un peu de temps.
« Les spécifications devraient couvrir les basses, moyennes et hautes bandes de fréquences, à partir de moins de 1 GHz, comme 600 et 700 MHz, jusqu’ à environ 50 GHz, et inclure la bande des 3,5 GHz », écrit notre confrère. En France, c’est dans cette bande que les opérateurs obtiendront des blocs de fréquences pour fournir du très haut débit mobile.
Dans l’attente du coup d’envoi
Ce premier cadre sera utile pour les opérateurs et les équipementiers. Cependant, ils n’ont pas attendu les travaux de la 3GPP pour expérimenter la prochaine norme : on se souvient par exemple que Bouygues Telecom a conduit un test ce printemps. Il faut dire que cela se bouscule sur la ligne de départ pour être le premier à proposer une offre 5G. Orange pense que le coup d’envoi aura lieu dès 2019.
En réalité, il faudra attendre des années avant que la couverture 5G du territoire et de la population soit significative. Au niveau européen, les ministres pensent qu’il faudra attendre 2025 pour que cette norme soit déployée dans les grandes villes et le long des grands axes de transport. Une feuille de route de la Commission fixant les étapes entre 2018 et 2025 a été approuvée début décembre.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !