Tous les ans, le 25 novembre, l’ONU organise la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Son but semble simple, en théorie : y mettre fin. Alors que près d’une femme sur trois a subi des violences physiques et/ou sexuelles à un moment donné dans sa vie (le plus souvent de la part d’un partenaire intime), il est plus que jamais nécessaire de prendre la parole sur ce sujet.
Derrière le terme de violence se cachent beaucoup de réalités. Car en plus des violences conjugales, des agressions, du harcèlement sexuel, et des discriminations sexistes, les femmes subissent aussi des violences sur Internet, surtout de la part des hommes. Et les chiffres sont, là aussi, particulièrement alarmants. Selon le ministère de l’Égalité femmes-hommes, parmi les 12-15 ans, 1 fille sur 5 a déjà été insultée en ligne sur son apparence physique, et une 1 fille sur 6 a été confrontée à des cyberviolences à caractère sexuel. Et 40 % des internautes adultes considèrent avoir avoir déjà été harcelés ou harcelées en ligne.
Cyberviolences : les streameuses racontent leurs expériences sur Twitch
Numerama a parlé à cinq streameuses, professionnelle ou amatrice. Elles nous ont raconté leur quotidien, entre messages d’insultes, raids haineux, et vagues de cyberharcèlement. Vous pourrez retrouver leur témoignage sur la chaîne YouTube de Numerama, ainsi que dans la vidéo ci-dessous.
Les streameuses que nous avons interrogées nous ont également parlé des obstacles qu’elles doivent affronter pour se protéger sur Twitch : en plus des outils de modération inadaptés, Twitch ne les aide pas toujours lorsqu’elles déposent plainte pour harcèlement. Il reste encore beaucoup de progrès à faire en termes de modération, notamment pour les outils mis en place par Twitch pour les protéger.
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