Victime d’une tractation entre Nicolas Sarkozy et les opérateurs télécoms autour du financement de la télévision publique, Free veut croire qu’il a encore une forte chance de s’imposer sur le marché de la téléphonie mobile. Alors que le dossier de l’accès de Free à la quatrième licence 3G est repoussé aux calendes grecques, le fondateur et actionnaire de la maison-mère Iliad assure qu’il entend capter de 5 à 20 % du marché français de la téléphonie mobile.

« L’intérêt pour Free dans le mobile, c’est d’aller dans une activité de croissance et de créer une offre ‘disruptive’ pour capter 5, 10, 15 ou 20% de parts de marché« , a assuré le PDG lors d’une table ronde organisée par Electronic Business Group.

La seule information de cette déclaration, c’est la confirmation que Free souhaite lancer une offre « disruptive », c’est-à-dire qui brise les standards tarifaires de la profession, pour mettre un coup de pied dans la fourmilière. En dehors de ça, la largesse de la fourchette annoncée et l’absence de précision sur le calendrier pour y parvenir donnent une seule indication, celle que Xavier Niel n’a pas la moindre idée de l’avenir réel d’Iliad sur ce marché.

« Un certain nombre de gens sont opposés à notre vision, peut-être à l’Elysée ou ailleurs« , a précisé par ailleurs le fondateur d’Iliad, en laissant planer un voile de mystère de polichinelle sur l’identité des opposants. Il est certain que l’entourage proche du chef de l’Etat, composé pour partie de grands actionnaires d’opérateurs mobiles, a joué un certain rôle dans la décision de l’Elysée de remettre à 2009 un dossier qui semblait acquis à la cause de Free, et de revoir les conditions d’attribution pour limiter l’impact de la percée de l’opérateur sur le marché.

Enfin, mauvaise nouvelle pour ceux qui l’attendaient de pieds fermes, le Wimax de Free ne sera pas disponible avant au moins deux ans, voire avant 2012, en raison du manque de maturé de la technologie et de l’absence de terminaux adaptés.

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