L’autorité de régulation des télécommunications n’est pas satisfaite du rythme de déploiement de la technologie haut-débit sans fil WiMax. Dans un communiqué publié lundi, l’Arcep annonce qu’elle a décidé de mettre sous surveillance les titulaires des autorisations d’utilisation des fréquences de la boucle locale radio, en leur demandant de transmettre tous les six mois un état d’avancement de leurs travaux.
Si l’autorité indique qu’elle « constate un premier déploiement effectif de la boucle locale radio, avec plus de 500 sites opérationnels, des offres commerciales et plusieurs milliers de clients particuliers et entreprises raccordés« , elle estime cependant que « les déploiements sont encore relativement modestes et restent aujourd’hui inférieurs aux engagements pris par les titulaires dans leurs autorisations« .
Aujourd’hui, 16 régions bénéficient de déploiements de premiers sites WiMax, et environ un département sur quatre bénéficie d’une offre de service.
Pour expliquer le retard pris, l’Arcep a toutefois noter l’existence de contraintes industrielles liées à l’adoption du standard WiMAX 802.16e, dont les équipements tardent à être proposés par les industriels suite à un décalage de calendrier dans l’adoption de la norme. De plus tant que la demande mondiale ne sera pas plus forte, l’offre des fabricants restera faible. C’est le serpent qui se mort la queue.
Dans un communiqué publié mardi, le secrétaire d’Etat à l’économie numérique Eric Besson rappelle qu’il a soumis à consultation publique différentes propositions susceptibles d’accélérer le développement du WiMAX en France, dans le cadre des Assises du Numérique lancées le 29 mai dernier. Des mesures seront proposées dans le plan de développement de l’économique numérique à horizon 2012 qu’il présentera à Nicolas Sarkozy dans les prochaines semaines.
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