Tendance lourde du moment, le web social est devenu depuis plusieurs la nouvelle activité phare des internautes du monde entier. Connecté presque tout le temps et n’importe ou, le web social déborde véritablement sur les autres activités. Au point que la société Morse a souhaité étudier son impact sur l’économie britannique. Selon l’institut, le Royaume-Uni enregistrerait une perte de 1,5 milliard d’euros à cause des réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux et sites communautaires n’ont décidément pas la cote dans les entreprises. Et cette étude ne va certainement pas rassurer les dirigeants de compagnie. À la suite d’un sondage mené auprès de 1 460 salariés britanniques, la société Morse – qui a commandité ledit sondage – a estimé que le temps passé sur ces différents médias engendrait une perte annuelle de 1,5 milliard d’euros à l’économie britannique. Parmi les principaux responsables de ce gouffre financier, nous retrouvons les ténors du genre, à savoir Facebook, MySpace et Twitter

Dans le détail, sur les individus qui ont accepté de répondre au sondage, plus de la moitié ont expliqué se rendre de temps en temps sur leur profil pendant leur activité professionnel, mais sans jamais exagérer et toujours dans un cadre strictement personnel. Ainsi, en moyenne ils y consacreraient près de 40 minutes par semaine. Néanmoins, lorsque sondés parlent des pratiques de leurs collègues, les réponses ne sont plus du tout les mêmes.

Cette fois, ce n’est plus de 40 minutes par semaine dont il est question, mais bien d’une heure par jour. Si ce résultat colle vraisemblablement davantage à la réalité des entreprises, cela laisse entendre aussi que la perte de productivité annuelle est bien plus importante encore que celle mesurée par Morse. L’autre enseignement montre également qu’il est plus facile de dénoncer les torts de ses collègues que les siens…

Cependant, à ce compte-là, la productivité souffre tout autant des temps de pause café ou cigarette. S’il y a effectivement des abus, cette étude ne doit néanmoins pas servir de prétexte pour pointer du doigt une fois encore les médias sociaux ou Internet en général, mais doit être mise au même rang que l’ensemble des « distractions » et temps de pause que peut s’accorder parfois le salarié. La productivité à l’extrême dans une entreprise n’apporte généralement rien de bon, et l’actualité récente nous l’a malheureusement prouvé.

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