Un consortium chinois proposé 1,2 milliard de dollars pour acquérir l’éditeur du navigateur web Opera. Une offre approuvée par le conseil d’administration, qui invite les actionnaires à la valider à leur tour.

L’éditeur du navigateur web Opera est en bonne voie pour passer sous pavillon chinois. La société norvégienne a en effet confirmé cette semaine avoir reçu une offre de rachat de 1,2 milliard de dollars de la part d’un consortium chinois. Proposition qui a été approuvée sans réserve par le conseil d’administration, qui a recommandé aux actionnaires de donner leur feu vert, rapporte Re/Code.

Au sein du consortium figurent une société spécialisée dans les logiciels antivirus (Qihoo 360) ainsi qu’un studio de développement de jeux vidéo (Beijing Kunlun Tech Co). Celui-ci s’est distingué en janvier en acquérant 60 % du capital de Grindr, une appli de rencontres pour homosexuels. Deux fonds d’investissement, Golden Brick et Yonglian, soutiennent l’opération.

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Opera, bientôt dans la poche d’un consortium chinois.

La décision de l’éditeur du navigateur web Opera de céder tout ou partie de ses activités remonte à l’été dernier, à la suite de la publication de résultats qui n’ont pas satisfait les investisseurs. En conséquence, deux cabinets d’avocat, ABG Sundal Collier et Morgan Stanley International, ont été mandatés pour la conseiller dans les différents choix qui pourront se présenter à lui.

Le prix que le consortium chinois est prêt à débourser pour acquérir Opera peut paraître élevé au regard de la part de marché que son navigateur occupe aujourd’hui. Selon les statistiques établies par NetMarketShare, le logiciel ne compte que pour 1,58 % du marché des navigateurs sur PC en janvier 2016.

Opera s’en sort nettement mieux sur les terminaux que sur les ordinateurs.

Toutefois, si le navigateur est loin derrière Internet Explorer, Google Chrome, Firefox et Safari sur les ordinateurs, l’entreprise norvégienne est mieux positionnée sur les smartphones et les tablettes. Sa part de marché frôle en effet les 8 % (7,28 % pour Opera Mini et 0,64 % pour Opera), lui permettant de tenir tête aux ténors du secteur.

En outre, la firme n’édite pas qu’un navigateur web. La société propose aussi des services destinés aux professionnels, qui constituent la source principale de ses revenus. Elle a ainsi une plateforme de publicités (Opera Mediaworks) et une solution de cloud dédiée aux applications mobiles ( Operator Solutions).

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