Il y a un peu plus de trois ans, nous avions publié un article sur la guerre stratégique que se livraient Microsoft, Nintendo et Sony pour faire de leurs consoles de jeux vidéo le hub privilégié d’accès à Internet sur le téléviseur. Celui qui devient le « système d’exploitation » du net dans le salon a en effet tout loisir de mettre en avant ses contenus premium à forte valeur ajoutée : VOD, musique en ligne, services marchands, jeux d’argent, … Nous écrivions à ce sujet que « les fournisseurs d’accès à Internet ne sont pas loin de ce champ de bataille lorsqu’ils imposent leur propre Media Center à travers leurs boxs (NeufBox, FreeBox, AOLBox…)« , mais qu’ils « ne disposent pas des outils en ligne ni d’une assise internationale pour les imposer » durablement. La solution, pour eux, est donc de tenter d’attaquer les géants sur le terrain du jeu vidéo, pour ne pas se laisser doubler.
C’est déjà ce que prévoit Free, qui devrait officialiser bientôt la sortie d’un service d’émulation de jeux vidéo sur sa Freebox. La télécommande du boîtier TV, dotée de boutons spécifiques aux jeux, n’en faisait pas grand mystère. Mais SFR prévoit lui aussi un service de jeux vidéo, dont il vient de dévoiler les contours.
Les « Jeux à la demande SFR » permettront aux abonnés de la filiale de Vivendi d’accéder « à des jeux vidéos tant pour la famille que pour les gamers, sans console ni PC« . C’est le processeur embarqué sur la Neufbox qui supportera toute la charge de calcul.
Sur son forum, l’opérateur propose aux abonnés de participer au bêta-test du service, qui commencera mi-décembre et durera 4 mois. Les jeux pourront pour la plupart être joués directement avec la télécommande du boîtier TV de SFR, mais le FAI fournira également gratuitement une manette de jeu sans fil aux bêta-testeurs.
Reste à voir si SFR suivra le chemin de Free en allant jusqu’à offrir un émulateur permettant de jouer à des jeux dont les roms auront été téléchargées sur Internet. Notre petit doigt nous dit que non.
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