L’Espagne envisage de faire de l’accès à Internet un droit. En effet, ministre de l’Industrie, du Tourisme et du Commerce espagnol a annoncé hier son intention d’offrir à chaque citoyen un accès minimum d’un méga par seconde pour le 1er janvier 2011.

Après l’Estonie en 2004 et la Finlande le mois dernier, c’est désormais au tour de l’Espagne de vouloir inscrire dans la loi le droit pour chaque citoyen d’accéder librement à une connexion Internet haut-débit. Le ministre de l’Industrie, du Tourisme et du Commerce hispanique, Miguel Sebastián Gascón, a annoncé hier vouloir mener ce projet pour le 1er janvier 2011. Chaque Espagnol pourra alors jouir d’un accès minimum d’un méga par seconde.

Selon le ministre, qui a fait cette annonce lors de la cérémonie d’ouverture de la troisième édition du Forum international du contenu numérique (FICOD), qui se déroule du 17 au 19 novembre à Madrid, près de 24,5 millions d’Espagnols sont déjà connectés à Internet, pour une population totale chiffrée à un peu plus de 46,6 millions d’individus. Toutefois, le politique souhaite « convertir plus de personnes aux nouvelles technologies« .

La nouvelle n’a pourtant pas fait que des heureux. La FACUA, une association de défense des consommateurs, considère que ce plan de « service universel » (incluant notamment la ligne Internet, l’accès à un service de téléphonie et une assistance) n’est pas assez ambitieux. Le ministère de l’industrie aurait pu utiliser un calendrier plus contraignant et définit un seuil minimal de débit plus élevé. L’association estime en effet qu’un accès à un méga n’est pas particulièrement compatible avec l’Internet d’aujourd’hui.

Et alors que l’opérateur Telefonica a été choisi pour couvrir les zones rurales et difficiles d’accès, la FACUA espère que le projet mené par le ministre espagnol sera aussi l’occasion de discuter des prix pratiqués dans ce secteur. L’association pense qu’un accès universel ne pourra pas se faire si l’abonnement est trop onéreux.

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